Ce mémoire s’inscrit dans le sillage du roman réaliste français du XIXe siècle. L’argent étant l’un des moteurs de la société française du siècle de la Révolution, il apparaît comme élément transformateur des différentes couches sociales et modificateur des rapports entre les êtres humains en mettant les riches au-dessus des pauvres sur tous les plans. Ce métal précieux est également au fondement de la décadence des valeurs caractérisant l’âme des sociétés humaines. Cette situation alarmante est celle que peint le présent mémoire en prenant appui sur les catégories narratives, le discours et le jeu des personnages, le discours des différents narrateurs des romans suivants : Le Père Goriot (Balzac), La Curée (Zola), Bel-Ami et Pierre et Jean (Maupassant). L’analyse de ce phénomène social (l’argent) vise à comprendre et à saisir le pouvoir mythique qu’il revêt, afin de permettre à la société de l’utiliser décemment et de ne lui conférer que la seule valeur d’échange qu’il incarne. La conséquence d’une telle ambition est de préserver et de considérer la grandeur de l’homme et des valeurs morales qui confèrent à nos sociétés un visage humain.