« Elle regardait avec une attention toute particulière les particules de poussière dans l'air déjà saturé du matin. Elle était d'ailleurs la seule à le faire. Tous les autres voyageurs étaient occupés de multiples façons à ne pas suivre ce spectacle entropique fascinant car happés par leurs petits ou grands appareils. (...) Elle continua à regarder, émerveillée, les particules de poussière dans le wagon avec la vague inquiétude que si personne ne regardait ces particules, peut-être cesseraient-elles d'exister. »