A mi-chemin entre le journal intime et le roman, Génération acide s'inscrit dans le courant actuel de l'autofiction. Nous sommes en 1977. Les difficultés que vit Polly, 13 ans, sont tournées en dérision. Le comique et le dramatique se croisent, tout comme dans le précédent roman de l'auteur. Les tensions sont nombreuses avec ses compagnes de classe, le corps enseignant et surtout avec la mère supérieure de l'internat, toujours de mauvaise humeur et autoritaire. Afin de protéger la jeune adolescente, un lourd secret lui est caché sur l'état de santé d'un membre de sa famille, mais ce secret finit par transpirer et se manifester de façon implicite. Notamment par une apparition inquiétante qui va bouleverser ses convictions et l'amener à comprendre l'ambivalence de l'être humain.