« Paul-André, si tu ne viens pas me chercher samedi à la gare Saint Charles, au train qui arrive de Montpellier à 8 heures 10, je suis foutu ». Arnaldo. Qu’avait il bien pu arriver à ARNALDO, ce gosse sans famille, que Paul-André avait connu à Dakar des années auparavant, pour qu’il ressurgisse ainsi dans sa vie avec cet appel de détresse ? Paul André se souvient, interroge ceux qui n’ont pas voulu laisser ce petit capverdien seul face à la vie... Xavier, Norbert, Vladimir, Nina, Marlène... Tous bienveillants et tous coupables... Et aussi Jocelyne et Marie-Fleur qui s’immiscent dans cette histoire née de destins croisés sous le soleil des indépendances africaines. Mais qui pense encore à Arnaldo Tamarès aujourd’hui ?