Les textes des autres (de V. Hugo à M.-H. Lafon) parlent tellement mieux de notre ressenti des bons et des mauvais jours, répercutant un écho de beauté ! D'où l'utilité extrême des histoires pour ne plus se sentir seul. Comme dit la poétesse, lorsque « Les larmes de stylo viennent se changer en mots »*. L’écriture silencieuse est douce. Puis, un jour elle devient aventure ; celle de la lecture livrée aux autres. Passez votre chemin si vous ne prisez pas les tonalités lyriques pour l'aspiration intérieure, facétieuses pour l'aberration de la vie ! L'écriture ne peut se passer de la poésie pour tenter de guérir – et non de faire déguerpir – les égarements de la destinée. Les égarés se cherchent partout, ils passent la moitié de leur vie à attendre. Et à se comprendre. L'auteure façonne des nouvelles dont la trame est commune, mais les situations différentes. Des « mémoires » toutes personnelles et modernes, sur la perte du sens commun et la quête effrénée de reconnaissance quand les tempêtes émotionnelles secouent l'être. *Anne Sylvestre