« Oh certes, il eut été plus humble et tellement plus facile d’accorder le pardon, mais j’en suis incapable, mon cœur ne regorge d’aucune douceur, car Abel m’a tout volé, il ne me reste rien. En lutte perpétuelle avec des sentiments contradictoires, je ne parviens pas à contenir notre rage. Il semble qu’elle soit la seule à me connaître. Je suis folle, démesurément cinglée, une schizophrène refoulée, qui, tout au long de ces années, attendait dans l’ombre d’Abel son heure pour s'émanciper. »