La composition de ce livre est éclatée. Quantité d’informations, de formes, d’images se bousculent à notre choix, demandent un livre adapté au temps du XXIe siècle qui tarde à se dégager du XXe. Ainsi le dessin de couverture peut se regarder dans tous les sens, il prendra sens à chaque fois. Les textes ne sont plus distribués en chapitres mais ensemble à partir de quatre références : poèmes courts, évocation de paysages, de plantes, de villes, de diverses cultures, puis des souhaits pour trouver diffusion aux écrits, enfin des graphismes qui introduisent une autre dimension, au-delà de l’écriture. Martine Cotin continue des chemins tracés entre l’écriture (histoire, logique graphique, expressions, poétique) et la pratique du graphisme de mouvement influencé par Dotremont. Poétique et graphique (dessin, calligraphie du mouvement, encre) se croisent dans le même espace pluralisé.