Au lendemain d’un cyclone tropical, dans une petite maison réunionnaise, va se raconter l’histoire d’Anna et s’écrire celle de Joséphine.L’une confie à son petit-fils Armand le récit de sa jeunesse. Pour la première fois, Anna regarde son passé douloureux avec bienveillance, et offre du temps et des mots à celle qu’elle a été à cette époque.Les mots, justement, se refusent à l’autre. Joséphine, affaiblie par des blessures du corps et du cœur, est incapable de parler à Armand. Pourtant, le temps presse, car Armand hésite à quitter la Réunion.L’Oxus raconte comment les mots semblent parfois être plus que des outils, comme vivants et doués d’une volonté propre. Dans ce roman, ils veulent être dits et écoutés très fort.« S’ils avaient les mots, ils la remercieraient de leur offrir le fil de son histoire pour qu’ils s’y accrochent fermement, le déroulent ensemble, pas à pas, puis s’emmêlent dedans, de plus en plus serrés l’un contre l’autre. » Illustration de couverture : esquisse de Christian Kels