Aramburu ne place rien au-dessus de la poésie, la grande. Elle lui a consacré sa vie. La poésie le lui a rendu. Pour preuve, elle se trouve au centre de l’attention du Salon du Livre de cette année. Mais Aramburu ne s’en contente guère. Elle se demande que faire pour aller encore plus haut. Elle en est là quand est annoncée l’arrivée non programmée de Wallace Ono dit Biot, le plus grand romancier du pays, qui dit être là pour s’essayer au concours de poésie improvisée. Elle ne l’accepte pas. Elle prend alors ses dispositions, de dangereuses dispositions, pour l’empêcher, faisant ainsi entrer dans l’Histoire ce Salon du Livre exceptionnel...