Il s’agit des premières nouvelles de Jean de Levat, spécialisé jusqu’ici dans l’histoire des religions. Ces nouvelles, à la lisière du réel et du fantastique, ont pour origines des faits divers ou des légendes de nos provinces, y compris de Paris, et à leur époque y ont jeté le trouble. Réel ou halluciné, il est dépaysant de se retremper dans ces atmosphères étranges ou glauques du passé, avec parfois un frisson. Le drame des écoliers champenois, la folle nuit du chanoine de Notre-Dame, la disparition du charbonnier de la Montagne Noire ou le bal des maudits, tout reste dans l’incertain ou le présupposé.