Mon projet d’écriture dans « L’alchimie de la solitude » fut généré par mon propre chemin de vie au cours duquel j’ai pu découvrir « en temps réel » un processus de réhabilitation de la solitude, par les efforts qu’implique la volonté de créativité, lorsque l’enthousiasme et l’imagination perdurent chez l’individu, au-delà de l’activité professionnelle. J’ai voulu démontrer que, contrairement aux idées reçues (aux miennes en particulier), la solitude n’est pas une punition encourue par des erreurs de jugement, mais bien au contraire, une grande liberté donnée à l’être humain pour s’assumer pleinement par son libre arbitre et pour rayonner à travers sa personnalité, en exprimant ses propres désirs et ses propres rêves , dans des choix qui lui appartiennent, avec pour seule condition, de pouvoir les réaliser dans les diverses situations qui jalonnent son parcours. Mais les choix sont souvent dictés par l’affect qui module dangereusement l’orientation des décisions.