L’Histoire ne s’oublie pas avec le temps qui passe : c’est ce qui fait sa richesse. Si les années écoulées pouvaient effacer la mémoire d’un peuple ou les événements marquants d’un pays, ce dernier ne pourrait plus « exister dignement ». Car, les premiers piliers d’un pays sont la force des convictions et la conscience dignitaire des citoyens. Par conséquent, si des fondements idéologiques bien orientés dans les esprits des citoyens font défaut, les murs de la Cité finiront, un jour, par s’écrouler. Tous les gouvernements qui se sont succédé au Bénin n'ont jamais porté un intérêt à la réhabilitation de Michel Aïkpé. Pourquoi ? Parce que la plupart ont œuvré d'une certaine manière avec la dictature et se sont ensuite « convertis » à la démocratie. Leur passé politique les freine et parfois les rattrape.