Céline, écrivain sulfureux, antisémite, compromis avec les Allemands sous l’occupation, s’enfuit au Danemark en juin 1944 après le débarquement allié en Normandie. Il a été condamné par contumace à un an de prison, 50.000 francs d’amende, à la dégradation de ses droits civiques, et à la saisie pour moitié de ses biens personnels. Il a été amnistié et autorisé à rentrer en France en juillet 1951, il a alors écrit ses plus beaux textes. Arrêté pendant sa fuite, jugé en pleine épuration par la Cour de justice, aurait-il échappé à la peine de mort ? Le talent est-il une excuse ? Imaginons...