« À 35 ans, Sophie Lachapelle semblait porter en elle tout le malheur du monde. Pourtant, elle était belle, jeune et, plus encore, charmante, rien ne l’y prédisposait. Elle était célibataire certes, ce qui ne retirait rien à sa séduction, mais elle gagnait bien sa vie, très bien même, comme anesthésiste à la clinique Saint Augustin à Paris. Étaient-ce l’angoisse liée au métier ou les difficultés personnelles dont chacun ignorait la nature, elle restait volontiers distante, on la disait même revêche. On lui connaissait peu d’amies, pas de liaison officielle encore que... quand on part si souvent opérer en mission humanitaire avec le directeur de la clinique, peut être que... »