Ce florilège se place sous les arcanes de la déhiscence, de l’« ouverture » dans toute l’acception du terme. Ouverture de la végétation, ouverture à soi, ouverture à l’autre. Ces poèmes n’ont absolument rien d’intime. Ils ont été écrits pour tous en direction de l’universel. Ainsi, par exemple, ceux qui sont sous le registre de « Contrée » demandent « d’où venons-nous tous ? » et « où allons-nous tous ? » dans la possibilité de l’Ouverture.