Ce symposium de poèmes rangé sous le titre de Aurore et Crépuscule n’est pas un florilège de poèmes décousus. Son fil rouge ou sa trame constitue une architectonique organique sur la condition de l’homme en exil, dans la désolation de la séparation et dans la douleur de la claustration. La portée poétique est ici de donner à voir ce qu’il en est des conditions d’une vie proprement humaine, en marge de toute humanité reconnue. C’est pourquoi, nous suivons les pas du poète Marzouki : « Je suis un nomade Quand mon cœur s’évade Je suis un nomade Je n’ai pas de rade Je n’ai pas de port Je pars à l’aurore. »