Dans ce cinquième ouvrage, Nickette Letrèp nous présente quarante-cinq poèmes, même si amour souvent n’est pas toujours. Elle s’inquiète, avant l’heure, de l’avenir de la planète, de sa faune, de sa flore. Elle nous fait part du questionnement de l’enfant qu’elle porte, qui lui demande s’il doit naître ou ne pas naître, apeuré qu’il est par le fracas des bombes, les catastrophes, les enlèvements, les viols, les crimes, qu’il découvre avec elle lorsqu’ils regardent ensemble la télévision. Avec sa sensibilité à fleur de peau, elle dépeint les pleurs et le manque de baisers dont souffre ce pupille séparé de celle qui un jour lui présenta ce monde. Ses écrits, qui font preuve d’une grande lucidité, sont parfois traités avec sérieux et désespoir, ou au contraire avec gaieté et légèreté. Mais sombres ou lumineux, ils se veulent les témoins d’un moment de vie. De la vie avec ses joies et ses peines.