Alors que l’été débute, le narrateur décide de prendre une journée de congé. Il tient à réaliser un vieux projet : inviter Boris, son père, à une balade en voiture et à un déjeuner au bord du lac. À Meillerie, le cadre du petit restaurant « Les pieds dans l’eau » est sublime et les filets de perche du Léman valent le détour. A priori, une histoire banale. Sauf que Boris vient de subir une batterie d’examens médicaux et que le diagnostic est formel : il souffre d’une maladie neurodégénérative incurable. Ce tête-à-tête sera le point de départ d’un nouvel élan, de nouvelles complicités entre les deux hommes. Aux échanges habituels, structurés et rationnels succédera peu à peu une autre forme de relation. Celle fondée sur le ressenti et l’émotion.