Le violeur passe-droit est un criminel de haut vol et de bas viol. Il croit qu’il peut. S’il veut, il peut, l’autre n’existe que sous la forme de ce qu’il peut lui procurer. Le violeur en col blanc est un hors-la-loi qui inflige le supplice, celui d’être dans l’autre, ici et maintenant, maintenant et plus tard, encore et encore, malgré le non, non, non. Il connait les systèmes, les jouent, les déjouent, prédateur cannibale. Il n’est pas si rare, mais il est si fin, qu’il ne s’attrape pas. Maitre du leurre et de l’affût, il fait distorsion sociale tout en montrant l’exemple. Il fait le tort social par son impunité en plus d’avoir fait agression. Si l’expérience renforce les prédateurs, l’âge les affaiblit. Nul ne sait la proie de qui le prédateur sera un jour. La permutation des rôles générée par le violeur passe- droit peut toujours permuter à nouveau. On parle de l’impermanence...