« Les quatre enfants bagarreurs ne s’étaient jamais séparés. Ils étaient devenus quatre adolescents rebelles, puis quatre adultes révoltés ; ni camarades, ni compagnons, ni révolutionnaires : révoltés. S’ils savaient ce qu’ils ne voulaient pas, ils ne savaient pas très bien ce qu’ils voulaient. Ils s’étaient baptisés « Les Nazes » par dérision du nazisme et aussi parce qu’ils étaient fatigués de ce monde. »