À l’instar de Montaigne dans ses essais, l’auteur cherche ici à peindre l’homme : « un sujet merveilleusement vain, divers, et ondoyant » et sur lequel « il est malaisé d[e] fonder un jugement constant et uniforme. » Les 33 esquisses, façonnées sur le modèle des 33 variations Diabelli de Beethoven, décrivent en effet le parcours d'un être à la recherche de lui-même. Grâce à une série d’indices distillés avec habileté dans l’agencement et le titre de ses textes, le nouvelliste nous livre en filigrane les clefs d’interprétation du portrait inachevé d’un homme en devenir.