Je vois, j’entends, geindre tout autour de moi, une multitude de badauds chaque jour se pressant à engrosser la queue dense et allongée d’un millénaire mimétisme, singeries crépusculaires, procédures obsolètes, comme si on ne s’était pas aperçu que les sens à notre insu s’éduquent. (...) Zéphyrs on ne peut plus perfides, ivresse d’une lucidité enviable, conviant toujours son hôte et habitacle charnel à une ouverture construite et croissante de ses sensitivités et perceptions auditives, olfactives, tactiles, bref, tout ce qui sous couvert de sensualité réceptive rend l’humain, par son esprit plus lumineux, plus humain. (...) Le livre est l’accessoire naturel parfait puisque spécifiquement humain. - Carence. Dès lors et simplement, que celui qui voit, perçoive et entende. Que celle qui entend, perçoive et voit. Et que tous deux réalisent... en Soi. (...) Christophorus, Toulouse, Septembre 1994