Ces vers ont été écrits pour tous les détenus de France et de Navarre. L’auteur, qui a également été l’un d’entre eux, donne à ces hommes à lire une poésie qui les touche et qu’ils apprécient, évoquant des émotions et ressentis dans lesquels ils se reconnaissent. Ayant un goût manifeste pour une langue musicale, accessible et simple, Christophorus relate un quotidien et des sentiments qui assaillent tout prisonnier en ces lieux de mort. « Par-delà les monts, les murs des cités, j’allais. Sans véritablement aller quelque part, j’errais. La vulgarité la plus pure, la plus dépouillée, m’habite. Une vulgarité des plus tendres. La violence aussi. Ni vertueuse ni éloquente. Une violence brute. Instinctive et véritable car pensée. Et dépensée. »