Dans le cadre de ce travail portant, essentiellement, sur le patrimoine culturel immatériel musico-poétique (PCIMP) au Maghreb, l’auteur cherche, par cette contribution à l’histoire et à la mémoire de la musique arabo-andalouse au Maghreb, à mettre en avant le rôle joué par les associations et les sociétés musicales en Algérie. À cet effet, pour permettre d’illustrer ces propos, il choisit El Moutribia (Alger), une société musicale qui, initialement, avait accueilli des musiciens (des musulmans et des juifs d’Alger puis un juif oranais, Saoud El Wahrani), ceux qui avaient contribué à la promotion de la musique arabe, de la musique andalouse et de la musique judéo-arabe en Algérie.