Les armes légères accroissent l’intensité et l'impact des conflits armés intra-étatiques en Afrique subsaharienne. Bien que les conflits soient officiellement terminés, les armes légères y restent illicitement présentes. En raison de leur disponibilité, ces armes représentent aujourd´hui des instruments de la violence pour des activités criminelles et des rivalités politiques et ethniques. Des ex-combattants peuvent s'associer aux groupes armés, gangs locaux, chefs de guerre ou milices politiques. De même les transferts de cette catégorie d'armes renforcent la « centralité » de l´armée dans la vie politique. La question est donc d'actualité et constitue le point d'orgue de cet essai.