La Nouvelle-Calédonie est un archipel excentré et isolé au bout de l’arc mélanésien, aux antipodes de l’Europe. Environ mille ans avant notre ère, des Austronésiens colonisent cette bande de terre grâce à l’utilisation de pirogues hauturières. Deux mille ans plus tard, une deuxième vague de peuplement vient diversifier et enrichir le peuplement de l’archipel néo-calédonien. Pirogues et sentiers sont alors peu à peu remplacés par des voiliers et des pistes, puis des routes empierrées et finalement bitumées. L’histoire des moyens de communication s’emballe avec les navires à vapeur, ensuite les véhicules à moteur, terrestres puis maritimes et, enfin, aériens. La Nouvelle-Calédonie peut ainsi s’insérer dans la mondialisation en marche et elle possédera même un temps une route à péage (1980-2013). Grâce aux ressources minières (nickel) et à la politique généreuse de continuité territoriale de l’État français, la Nouvelle-Calédonie participe désormais de l’économie post-industrielle, le financement des moyens de communication étant pris en charge par des collectivités provinciales décentralisées.