Dans les tomes précédents, Matthieu-Marie Cailliau a commenté les quatrième et cinquième parties de la métaphysique de René Descartes (1596-1650). Allant contre la pente anti-croyante initiée par une critique célèbre d’Emmanuel Kant, enseignée plus souvent que celle de Maurice Merleau-Ponty, nous avons rectifié le tir interprétatif et sommes revenus à la même compréhension que celle donnée jadis par Emmanuel Lévinas. Restait à comprendre comment et pourquoi l’Homme, être mortel et fini, reçoit de connaître l’univers créé, de progresser dans les différentes sciences, commet des fautes en précipitant son progrès, et des péchés en négligeant d’obéir à la Loi de la conscience morale, inscrite par nature, en sa pensée. Le sérieux de la philosophie, reine des matières littéraires, et peut-être des scientifiques aussi, ne serait-il pas celui même que la nature, divinement, nous recommande pour mieux l’aimer ? Gravité et joie de la nature font reposer l’esprit de l’homme d’aujourd’hui qui cherche la sagesse.