Cette traduction est partie de la remarque d’un moine de l’abbaye de Fontgombault : « Vous savez, il existe une version de la Bible, meilleure que celle des années 1970 et qui date des années 1950 ! » Suivant le conseil de saint Benoît, qui présente le moine comme un homme pétri par la fréquentation assidue des Ecritures, nous avons voulu lire saint Jean dans sa langue originale, et découvrir, s’il était possible, des nuances dans les possibilités de le traduire. C’est ainsi qu’est apparu un texte neuf, bien distinct. Nous avons voulu le partager en un livre que chacun pourrait transporter avec soi plus aisément que sa Bible, afin qu’aucun voyage ne manquât de spiritualité. Cette version a été partagée à sept savants moines, prêtres et jésuites : c’est le seul « Imprimi potest » dont nous puissions être honorés, dans le moment présent, et chacun jugera lui-même en faisant les comparaisons qu’il voudra, comme pour un exercice méditatif.. »