Ce recueil initie une mise en œuvre d’une poétique qui se tient aux limites de la possibilité de l’homme en situation de crise, d’écartèlement entre deux dimensions : pénétrer le monde profondément humain et tenter de le fuir. Cette double contrainte n’est pas contingente ni accidentelle, elle marque l’humain dans sa cohabitation avec d’autres. Stanza, par son mode d’écriture, désigne cette plongée dans cette ambiguïté foncière de l’humanité de l’homme. Une tension volontairement excessive innerve la prosodie comme mise en scène de ce conflit intérieur. La stylistique martelée, acérée, brisée et elliptique participe à cette diction dont on sait qu’elle peut manquer ou défigurer ce qui est visé.