Le poème, dans Par Ailleurs, loin de se dissoudre une fois la lecture achevée, exige d’être relu à l’identique. Ce souhait, qui éprouve le texte, ne s’épuise pas dans la transmission du fond, il est pris dans une intrication totale du sens et du son. Il faut ainsi adopter la hauteur d’une méta-anthropoéthique par laquelle le lecteur oscille sans cesse de l’idée au mot, et du mot au sens, des sonorités aux effets sémantiques. Par-delà (méta) les sentiments et les émotions, le poème peut accéder poétiquement à l’éthique de l’homme.