Sandra et le supplice de la honte

Tout le monde l’aimait cet oncle. Mais tout roi doit avoir conscience qu’un jour, il perdra le pouvoir et qu’il reviendra à la substance première. La matière organique qui le compose se décomposera... Sandra a maintenant 5 ans : elle est revenue à l’âge psycho affectif de la pré-agression, du précrime. Elle se demande, à 45 ans, qui elle est, sans la honte. Elle va apprendre à se découvrir, à s’écouter, à se percevoir, peut-être même à s’apprécier, à s’aimer, ou à être aimée. Par les événements malheureux, la vie nous tue mais nous laisse vivants. Elle nous laisse vivants pour que nous profitions des bons moments... La fin du malheur passé, n’est-ce pas moins sa résolution que l’acceptation du souvenir pour le contrefaire avec sérénité et apaisement ?