Voici l’histoire d’amour que Suzon a traversé, l’histoire d’un verre de laine, dans lequel elle n’a pu s’empêcher de se réhydrater et qui l’a laissé asséchée. Asséchée de l’être qu’elle aimait et qui est parti sans se retourner. L’histoire du verre de laine est belle et triste, comme Suzon put l’être après la trahison. Pourtant, l’histoire est belle : chacun aime comme il peut, chacun fait de son mieux. Aimer, c’est bien là un enjeu d’humanité. L’humanité de l’exilé du pays qu’il cherche encore, en corps dans l’amour, l’amour de son pays. De son pays à lui, de sa paix, à lui.