« Une maison, une seule, c’est même pas une rue, juste un chemin. C’est pas loin, un peu dans le Sud, c’est pourtant là-bas et on en a un peu oublié l’endroit. La terre n’est jamais très loin ni les arbres pourtant un peu détruits, il y fait trop chaud. Une grand-mère y lave encore son linge, une petite fontaine avec une sainte au-dessus du robinet. » Un village du Sud qui n’existe pas, des personnages qui n’existent plus, des caractères qui pourraient exister ailleurs, telle est l’histoire racontée ici. L’auteur revient avec des mots simples, ceux qui accrochent, ceux qu’on retient, sur l’histoire de Nova. Un style simple, ramassé et peu courant comme il l’aime, concentré jusqu’à en absorber certaines parties de mots, un langage proche de la nature. Giono et Céline ne sont pas loin. Un petit monde peint à grosses touches. Le 24e ouvrage de l'auteur.