Ayant bénéficié d'une avance sur recettes, le réalisateur Kim tourne avec son équipe une série télévisée intitulée Détournement de vie et dont le thème est la fermeture des salles de cinéma au Maroc. Mais c'est surtout un hymne à l'amour du septième art, sous forme de mise en abîme (film dans le film). Le cinéaste y relate ses débuts à Casablanca, cette ville mythique qui fait rêver les jeunes provinciaux en quête de liberté et de modernité. Au fil des épisodes des trois saisons de la série, nous suivons des rebondissements et le train de vie d'une galerie de personnages secondaires.