Il est difficile de parler du système éducatif tchadien sans évoquer la pénurie en infrastructures d’accueil en termes de salles de classe, de laboratoires, de bibliothèques, de manuels et de matériels didactiques, de bureaux, etc. Il existe des faits et des comportements qui contribuent à clouer au sol l’école au Tchad. Il s’agit de la politisation de l’école, de l’application biaisée du bilinguisme, des nominations subjectives sans tenir compte du profil, de l’expérience et de l’excellence. Ces éléments et tant d’autres influencent négativement la qualité de l’enseignement, entraînant la baisse de niveau et le chômage. La question de l’adéquation de l’éducation, de la formation et de l’emploi est d’actualité au Tchad.