« En 1946, Ferhat Abbas, député de Constantine, dit à ses collègues métropolitains de l’Assemblée nationale : "Soyez généreux". La France ne répond pas. L’impatience est là. La rébellion s’engage. En 1958, de Gaulle est à Alger. Il dit : "Jamais plus qu’ici et jamais plus que ce soir, je n’ai compris combien c’est généreux la France". La voilà donc enfin la France généreuse ! Au Palais Bourbon, arrivent 71 députés de l’Algérie et du Sahara, un chiffre jamais connu. 3 femmes musulmanes son élues, les premières de l’histoire algérienne. De Gaulle propose au Front de Libération Nationale (F.L.N.), la "Paix des braves". Le F.L.N. ne répond pas. Il s’intitule G.P.R.A. (Gouvernement provisoire de la République algérienne). La guerre continue. La lassitude vient. La France s’en va. Pour ma part, malgré la séparation, je ne considérerai jamais un Algérien comme un étranger. »